Traditionnel dans les maisons de maître du 19e siècle, l’épi de toit est lentement tombé en désuétude jusqu’à disparaître complètement des constructions modernes. Cependant, l’épi de toiture est un élément décoratif distinctif original et élégant pour apporter une touche personnelle à sa toiture.
Mais surtout, un épi de faîtage est, en plus de ce côté décoratif, un élément d’étanchéité qui se place sur le toit, souvent au-dessus d’un poinçon, à l’extrémité d’un faîtage ou à la pointe d’une toiture conique ou en dôme.
Il s’agit d’un accessoire composé de plusieurs pièces : une tige se fixe sur la charpente (fixation à tire-fond ou à empattement), sur laquelle s’enfile une base (à deux ou quatre encoches pour les toitures à pans), un filetage, et une pointe au sommet. Certains épis de faîtages peuvent être surmontés d’une girouette, mais ce sont deux accessoires différents. Lorsque l’épi est accompagné de points cardinaux et d’une girouette, on parle d’une composition.
Les épis de faîtage protègent cette zone de jonction, vulnérable à l’humidité. C’était leur unique fonction lorsqu’ils apparurent en Occident au XIe siècle, Il s’agissait souvent de simples pots de terre cuite renversés. Avec le temps, ils devinrent plus élaborés, en métal ou en faïence et souvent finement travaillés, estampés ou décorés. Aujourd’hui, on trouve des épis de faîtage en fer, zinc, cuivre, plomb, terre cuite vernissée, faïence émaillée, céramique, ou même en verre.
La partie supérieure peut représenter un animal, souvent un coq en France sur les églises, mais aussi d’autres animaux ou des figures géométriques, végétales (en forme de pomme de pin, on parle alors d’épi pinacle), ou symboliques. Certains épis de faîtage représentent des métiers (couvreur par exemple) ou encore des scènes de chasse ou de pêche. De nombreux modèles existent, mais nos partenaires peuvent également vous en créer un sur mesure.
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Vous trouverez ici quelques exemples originaux d’épis :
